YASSITOUNGOU
At the police station, Masseka recounts his troubling journey. A surreal narrative, but inspired by proven facts that shed light on a subject still taboo in cinema. Torn between post-partum depression and refusal of motherhood, between schizophrenia and cultural oppressions, will the main character (Yassitoungou) survive?
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BENINGA Hurel RégisDirector
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BENINGA Hurel RégisWriter
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BENINGA Hurel RégisProducer
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BELL-CHARPINKey Cast"Grey"
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MAGALEKey Cast"Pilipili"
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POMA-PACKOTTOKey Cast"Brice"
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BONNENFANTKey Cast"Marith"
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Project Type:Short
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Runtime:26 minutes 50 seconds
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Completion Date:February 20, 2019
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Production Budget:12,000 EUR
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Country of Origin:Central African Republic
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Country of Filming:France
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Language:French
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Shooting Format:4K
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Aspect Ratio:16:9
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Film Color:Color
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First-time Filmmaker:No
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Student Project:No
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FESPACO 2019Ouagadougou
Burkina Faso
February 27, 2019
Mondial premiere
Official Commpetition -
FESTICABBujumbura
Burundi
June 1, 2019
East-african
Official competition -
ECRANS NOIRSYaoundé
Cameroon
July 16, 2019
Central african
Official competition -
IMAGE & VIEDakar
Senegal
November 22, 2019
Sénégal
Official competition
Distribution Information
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BENINGA Hurel RégisCountry: FranceRights: All Rights
Hurel Régis BENINGA est titulaire d’un Doctorat en Théâtre et Arts du Spectacle de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 où il a enseigné pendant plusieurs années à l’UFR des Arts et Médias. Poète et dramaturge, l’actuel pensionnaire de l’Académie de Toulouse est réalisateur de nombreux courts métrages dont « Une couleur de vie », prix du Meilleur Jeune Espoir lors de la 23ème édition du FESPACO et Grand prix du FICOD 2014. Dans ses travaux de recherche comme à l’intérieur de ses créations artistiques le natif de Bangui milite pour un art au service de l’humain à travers des questions d’ordre anthropologique et interculturel.
J’ai été particulièrement touché par l’affaire Fabienne KABOU qui avait fait la « une » des médias en France. Cette jeune femme Franco-Sénégalaise a tué son enfant en la jetant à la mer. En m’informant sur le drame, je suis tombé sur plusieurs ouvrages et documentaires dans lesquels des femmes de toutes origines qui sont passées à l’acte racontent leur souffrance. Mon regard a progressivement évolué. Je fais ce film pour essayer de comprendre l’incompréhensible, d’où le titre Yassitoungou. D’origine centrafricaine, le nom désigne le trophée. C’est une manière pour moi de relever le paradoxe qu’il y a dans ce drame. J’essaie tout simplement de faire ressentir ce qui peut l’être tout en me gardant de la tentation de vouloir expliquer l’inexplicable ou encore de donner des leçons que je suis incapable de dispenser.