Private Project

Trees die standing tall (2021)

Los árboles mueren de pie (2021 - 61') by Ronan Kerneur and Fany Fulchiron // Languages : Spanish - Purépecha // Subtitles : English - French // Title in English : Trees die standing tall

In Mexico, the city of Cherán is threatened by wood traffickers who come to loot its forests and terrorize its inhabitants. Villagers disappear, sacred trees are knocked down, and the State remains silent. Cherán, led by a small group of women, decides to start a rebellion. This fight leads them back to their ancestral Purepecha traditions.

Au Mexique, la petite ville de Cherán est menacée par des trafiquants de bois qui pillent ses forêts et terrorisent ses habitants. Des villageois disparaissent, des arbres sacrés sont abattus, l'État reste silencieux. Cherán, menée par un petit groupe de femmes, décide de se rebeller. Ce combat la mène sur le chemin de ses traditions ancestrales purépechas.

  • Ronan Kerneur
    Director
  • Fany Fulchiron
    Director
  • Ronan Kerneur
    Writer
  • Fany Fulchiron
    Writer
  • Arnaud Kerneur et Brice Juanico - Tropos Films
    Producer
  • Project Title (Original Language):
    Los árboles mueren de pie
  • Project Type:
    Documentary
  • Runtime:
    1 hour 1 minute 22 seconds
  • Completion Date:
    April 1, 2021
  • Country of Origin:
    France
  • Country of Filming:
    Mexico
  • Language:
    Spanish
  • Shooting Format:
    Digital
  • Aspect Ratio:
    16:9
  • Film Color:
    Black & White and Color
  • First-time Filmmaker:
    No
  • Student Project:
    No
Director Biography - Ronan Kerneur, Fany Fulchiron

Réalisateur de documentaires et enseignant de sciences sociales, Ronan Kerneur se penche sur les modèles politiques alternatifs en Amérique latine. Après un premier documentaire réalisé au Venezuela, L'expérience Cecosesola (2014 - Doriane Films), il présente son nouveau long métrage Los árboles mueren de pie (2021), sur le soulèvement d'un groupe de femmes d'une communauté purépecha du Mexique.

Passionnée par les langues et cultures latino-américaines, Fany Fulchiron s'est installée au Mexique pour poursuivre sa carrière professionnelle dans l'industrie audiovisuelle, développant la distribution de films, séries et documentaires sur les plateformes de VOD. Elle vient de coréaliser son premier film documentaire Los árboles mueren de pie (2021), une histoire de résistance et de femmes dans un village Purépecha du Michoacán.

Add Director Biography
Director Statement

En vivant au Mexique, il est difficile de ne pas être saisi par l'ampleur du narcotrafic qui, mêlé à la corruption, crée une grande insécurité pour le peuple mexicain et ses ressources naturelles. Face à l’inaction de l’Etat, de nombreuses communautés indigènes ont cherché à se protéger des cartels avec leurs propres moyens, en créant notamment des groupes d'autodéfense, parfois comparés à des milices par le gouvernement et certains médias. En relatant l'histoire de la ville de Chéran, nous avons voulu reconstituer un de ces soulèvements et la possibilité d’une autodétermination.
Chéran est située dans l’état du Michoacan où la culture de l’avocat, « l’or vert », destinée en grande partie à l’exportation vers les Etats-Unis, représente désormais une importante source de revenus. Le crime organisé s’est emparé de cette funeste opportunité en s’appropriant les terres de villageois pour y semer des avocatiers. A Chéran, la forêt sacrée des purépechas a été saccagée, pillée pour voler le bois, brûlée pour planter de l’avocat. Les habitants qui tentaient de s’y opposer disparaissaient, ni la police locale, ni l'armée, n'ont été capables d'assurer leur sécurité. La solidari-té et le courage du peuple de Chéran nous ont fasciné. Notre documentaire tente de retracer l’histoire d’une rébellion, d'un peuple purépecha qui sans arme a trouvé la force et la capacité de s’organiser face au crime organisé. La parole des habitants de Chéran, toujours teintée par la crainte de représailles, s’est doucement libérée au fur et à mesure du tournage pour nous raconter ce jour où leur village s’est soulevé, mené par « un groupe de femmes », sans jamais qu’aucun nom ne soit cité, mettant en exergue une sorte de force collective indissociable.