Rap Fighter Cup

I grew up surrounded by superheroes come from manga, anime, movies, cartoons. I liked them so much that I started drawing them. Today is the way I earn my living, I draw superheroes for studios, Totally Spies, Calimero, Maya the bee ... By dint of rubbing I ended up knowing them, to love and hate them also. So I wanted to invent a more adult life, more realistic.

What if Calimero decided to start bodybuilding ? And if Vegeta had stopped training to fall into a depressive bulimia? If finally all my super heroes were peculiar, damaged by life and more mature. If I could play with them, make them say what I want, have even them rapped...

In a way I wanted to dismiss some characters of their powers, or to increase them to the extreme, to question the symbolic figure of the superhero. Their omnipresence in pop culture (and in my life), sometimes convey too archetypal values, the desire to deconstruct these values by laught and exaggeration, by the codes specific to their narrative world allows me to criticize them, a benevolent criticism, completely crazy, completely barred : the revision of a statute.

Rap Fighter is the result of this adult outlet where I play with the heroes of my childhood. A place where everything is possible, where I can summon all my imaginations. A way to propose improbable narrations, parody, to these fictional characters with whom I have a particular relationship.

It is also a challenge as author, to direct the music of the composers, the lyrics of the rappers, to open this imaginary as much as possible to others, to guide the creation of the following episodes on a totally collaborative concept.

Rap Fighter Cup is the realization of an ambition: to prove that the cartoon is much more than a child's business. Moreover, the imagination extends into adulthood and the « playing it together » can apply to a whole concept of animation.

Malec, Author / Director

--

J’ai grandi entouré de super héros, qu’ils viennent des mangas, des anime, des films, des dessins animés. Je les ai tellement aimé que j’ai commencé à les dessiner. Aujourd’hui c’est la manière dont je gagne ma vie, je dessine des super héros pour des studios, Totally Spies, Calimero, Maya l’abeille... À force de les côtoyer j’ai fini par les connaître; par les aimer et les détester. Alors j’ai eu envie de leur inventer une vie plus adulte, plus réaliste.

Et si Calimero avait décidé de se mettre à la musculation ? Et si Vegeta avait arrêté l’entraînement pour tomber dans une boulimie à tendance dépressive ? Si finalement tous mes supers héros étaient bancals, abimés par la vie, plus matures quelque part. Si je pouvais jouer avec eux, leur faire dire ce que je veux, les faire rapper même...

D’une certaine manière j’ai eu envie de les destituer de certains de leurs pouvoirs, ou au contraire de les augmenter à l’extrême, pour interroger la figure symbolique du super héros. Son omniprésence dans la culture pop (et dans ma vie), véhicule parfois des valeurs trop archétypales, l’envie de déconstruire ces valeurs par le rire et l’exagération, par les codes propres à leurs univers narratifs me permet de les critiquer, une critique bienveillante, complètement loufoque, complètement barrée; la révision d’un statut.

Rap Fighter est le résultat de cet exutoire adulte où je joue avec les héros de mon enfance. Un endroit où tout est possible, où je peux convoquer tous mes imaginaires. Une manière de proposer des narrations improbables, par la parodie, à ces personnages fictifs avec qui j’ai une relation si particulière.

C’est aussi un défi d’auteur, diriger la musique des compositeurs, les paroles des rappeurs, ouvrir le plus possible cet imaginaire à d’autres, jusqu’à orienter la création des épisodes suivants sur un concept totalement collaboratif.

Rap Fighter Cup est la concrétisation d’une ambition : prouver que le dessin animé est bien plus qu’une affaire d’enfant. Que l’imaginaire se prolonge à l’âge adulte et que le jouer ensemble peut s’appliquer à tout un concept d’animation.

Malec, Auteur / Réalisateur