Dévastées

Bourlem débute une carrière d’acteur à 17 ans avec le long-métrage de Mehdi Charef, Le thé au harem d’Archimède, puis il participe en tant que comédien à de nombreux téléfilms et courts-métrages.
À 22 ans, il réalise son premier court-métrage Ring, primé dans de nombreux festivals et pour lequel il est lauréat de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet. Il réalise d’autres courts-métrages, puis des documentaires (pour Canal +, Arte, France 3.).
Son 1er long-métrage, Vivre au paradis, avec RoschdyZem en 1998, connaît un réel succès. Primé 15 fois lors de nombreux festivals, il obtient le Tanit d’Or au festival de Carthage, l’Olivier d’Or à Bastia, le Grand Prix à Jérusalem, puis les Prix du Jury et d’Interprétation à Amiens, ainsi que le prix de la première oeuvre à Venise.
Son deuxième long-métrage, Zaïna, cavalière de l’Atlas, avec Samy Bouajila et Simon Abkarian, est sorti en 2006. Il a notamment remporté le prix du public au festival de Locarno, le prix Saint-Jean-de-Luz.
Son troisième long-métrage, Danbé, la tête haute (production ARTE/EuropaCorp) a remporté en 2014 le Prix du Meilleur film de fiction, le Prix du Public Charente-Poitou et une mention spéciale des collégiens au Festival de la Rochelle. Début 2015, lefilm remporte le prix du Meilleur film de télévision au festival ColCoa à Los Angeles, ainsi que le Prix d’Interprétation féminine au festival « Vues d’Afrique » de Montréal.
Parallèlement à sa carrière artistique, Bourlem forme des jeunes comédiens au jeu face à la caméra, au sein de l’école du CDN de Limoges, à l’ATC et à l’école Pygmalion, tout en s’investissant depuis quelques années dans les ateliers de jeu d’acteur de l’association Va Sano Productions. Il intervient également régulièrement à l’EICAR (cours de direction d’acteurs).
En récompense de son engagement artistique, Bourlem Guerdjou a été promu Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2012.